Un Ange... une maison close. What else ? [libre]

Seishiro arriva dans la rue dite des prostituées. Pourquoi ? Pas parce qu'il avait envie de se rincer l'oeil (déjà, que c'est un ange, donc il ne devrait même pas savoir ce qu'on peut faire dans un endroit comme celui-là), pas parce qu'il avait envie de se trouver un travail, mais parce qu'il devait trouver quelqu'un. Un certain William. Ils ont un problème du côté des Houses et William était l'homme de la situation. Donc il fallait que Seishiro trouve cet homme pour pouvoir lui demander un peu d'aide. De toute façon, Seishiro n'aurait pas d'autre raison d'aller aux maisons closes que de chercher quelqu'un. Il ne sait pas trop ce que c'est, une prostituée. Il trouve juste que les filles sont pas super bien habillées, et qu'elles doivent avoir super froid, n'empêche.

Il demanda à une fille habillée juste avec une petite robe très légère rouge où on voit toute sa poitrine où se trouve cet homme, Willy. Heureusement, les gens le connaissent et il vient quand même souvent. En plus, William est plutôt connu par ici. Ben, William, c'est quand même le gardien d'une grande maison close, et les gens l'aime bien quand même. Alors on lui indique la grande baraque au coin de la rue, et on lui conseille quand même de faire attention. Enfin, les préventions sont un peu inutiles, parce qu'il y a quand même pas mal de filles dans la rue, donc tout ce qui se passe est sous la surveillance des péripatéticiennes.

Seishiro courut vers l'endroit qu'on lui avait indiqué. Enfin, Il court, c'est plus parce qu'il avait froid que pour se dépêcher de prévenir Willy qu'il y a un problème. Après tout, c'est pas trop grave et heureusement, parce que l'Ange n'avait plus envie de discuter avec les filles que de parler problème avec Willian. On l'aime bien par ici, Seishiro. Faut dire qu'il est mignon comme mec et puis il est attachant même si il n'arrête jamais de parler. Mais bon, que voulez vous ! Les gamins, c'est souvent comme ça, ça parle pour rien dire, et après, c'est toujours difficile de les faire taire.

Bref, tout ça pour dire qu'il arriva en courant dans la maison close, qu'il ouvrit la porte à la volée et qu'il percuta quelque chose. Non, plutôt quelqu'un. Il s'est fait super mal au front et allait sûrement avoir une bonne bosse demain. En se tenant le front avec ses deux mains, il ouvrit difficilement un oeil et observa la personne qu'il avait percuté.